En Suisse, en Europe et ailleurs encore, il est courant d’affirmer qu’une personne est appelée à changer 5 à 7 fois de formation au cours de sa vie professionnelle.

Les raisons en sont multiples : évolution rapide du marché du travail, allongement de la vie active, essor de la formation continue. L’apprentissage ne se limite plus à l’enfance, ni à la jeunesse, mais il s’étend tout au long de la vie. Il faut dire que la Suisse est en tête du classement mondial avec une concentration exceptionnelle d’institutions académiques et techniques par habitant. Elle possède un réseau dense d’universités, de Hautes Ecoles spécialisées et d’Ecoles polytechniques fédérales.

Mais un peu plus loin de chez nous, dans les pays dit en développement, la situation est tout autre : l’accès à l’éducation de base et à la formation professionnelle est souvent un luxe inaccessible. Infrastructures vétustes ou quasi inexistantes, écolages hors de prix, manque de personnel compétent, éloignement géographique, guerre civile, travail forcé, la liste est longue…

Donner l’accès à l’éducation et à la formation est pourtant un droit fondamental. C’est non seulement offrir un avenir à une personne, mais également en faire bénéficier toute une famille, une communauté, voire une nation, par effet de ricochet.

« Une fleur, un arbre, c’est une graine déguisée » affirme un dicton africain. C’est pourquoi ne nous lassons pas de planter des graines aujourd’hui pour que de nombreuses forêts poussent demain.